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atronne des mamans, vous savez que j’ai enveloppé, de tout mon être, mon fils avant qu’il naquît ; et j’ai dû souffrir cet arrachement de moi-même auquel Dieu a condamné toute mère, excepté vous dont le cœur fut réservé pour être chastement déchiré au pied de la croix.
Vous n’ignorez pas non plus que mon enfant demeure en moi, encore qu’il ait quitté depuis des années mon sein ; que nos vies sont mêlées comme lorsque je le
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