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Page:Janin - Les catacombes, tome 4.djvu/255

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à charlet.

en revanche tu es essentiellement dur et impitoyable pour les enfants.

Je te le demande, quel mal t’ont donc fait ces jolis enfants pour être si acharné contre eux ? À peine as-tu fait un enfant mutin, railleur, espiègle, l’œil vif, la peau blanche, la dent saine, la main friponne, le pied petit, il faut absolument que tu mènes cet enfant à l’école, méchant que tu es ! Vite, donnez aux enfants de Charlet un livre, un cornet, une écritoire, un bonnet d’âne, un maître d’école ; conduisez-les chez les Frères ou chez les Mutuels, ainsi le veut Charlet ; il faut que les enfants de Charlet aient un livre à la main et un pédagogue derrière le dos. Pauvres, pauvres enfants ! Et les voilà qui bâillent à se décrocher les mâchoires ! les voilà qui tendent la main au châtiment, qui font deux heures de faction à genoux ; les voilà qui se moquent impitoyablement de leur maître, sûrs d’être fouettés à leur retour. Appelles-tu donc cela être bon et paternel, Charlet ? Quand tu te