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SPÉCULATIONS

Comme les chevaux-vapeur, les chevaux tout court, les chevaux simplement hippiques, font d’assez bonne besogne insecticide à l’encontre du peuple humain.

Cet usage remonte à la plus haute antiquité. La mythologie l’a exprimé en rapportant que Diomède nourrissait ses chevaux de chair humaine.

Cela veut dire tout bonnement, que Diomède avait une écurie de courses.



Rompre le cou, faire voler bras et jambes — ou finance — au jockey ou au parieur, telle est la destination providentielle de la plus noble conquête de l’homme.

Le cheval porte aussi, dans la bouche, quelque chose qui s’appelle « mors ».

Faire consommer au cheval le plus de chair humaine possible, se définit : améliorer la race chevaline.

En revanche, dans l’intention sans doute d’améliorer la race humaine, il y a des boucheries hippophagiques.



L’amélioration de la race chevaline se célèbre tous les ans en une sorte de fête religieuse :