Page:Jarry Faustroll 1911.djvu/66

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


LIVRE IV

CÉPHALORGIE

XXV
DE LA MARÉE TERRESTRE ET DE L’ÉVÊQUE MARIN MENSONGER
À Paul Valéry.

Faustroll prit congé quand la nuit était suspendue encore, comme un pape, à quatre des points cardinaux. Et comme je lui demandais pourquoi il ne restait point boire jusqu’à la suivante chute momentanée du soleil, il se leva dans l’as, et, les pieds sur la nuque de Bosse-de-Nage, il sondait à l’avant de notre route.

Il me confia qu’il avait peur d’être surpris, le temps de syzygie touchant à sa fin, par la marée descendante. Et je fus saisi de crainte, parce que nous voguions toujours où il n’y avait pas d’eau, entre l’aridité des maisons, et côtoyions présentement les trottoirs d’une place