Page:Jaurès - Histoire socialiste, IV.djvu/905

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« Je défie que la liberté s’établisse s’il est possible qu’on puisse soulever les malheureux contre le nouvel ordre de choses ; je défie qu’il n’y ait plus de malheureux si l’on ne fait en sorte que chacun ait des terres. Là où il y a de très gros propriétaires, on ne voit que des pauvres : rien ne se consomme dans les pays de grande culture.

(D’après une aquarelle de la Bibliothèque Nationale.)

« Un homme n’est fait ni pour les métiers, ni pour l’hôpital, ni pour des hospices : tout cela est affreux. Il faut que l’homme vive indépendant ; que tout homme ait une femme propre et des enfants sains et robustes ; il ne faut ni riches, ni pauvres.

« Un malheureux est au-dessus du gouvernement et des puissances de la terre ; il doit leur parler en maître… Il faut une doctrine qui mette en pratique ces principes, et assure l’aisance au peuple entier. L’opulence est une