Page:Jaurès - Histoire socialiste, XIII.djvu/147

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

jusqu’au 10 août, entraine le prolétariat contre la noblesse impuissante et la royauté, 131 ; la grève des acheteurs nobles ne réussit qu’à irriter les Parisiens sans les affamer, I31 ; au contraire la révolution même sembla surexciter le goût d’acquisition de la bourgeoisie, 131 ; sa puissance économique suffit à soutenir la Révolution, 132 ; le prolétariat parisien en 1789, n’a aucune conscience de classe précise et ne tente même aucun effort précis pour entraîner dans un sens populaire le mouvement de la bourgeoisie, 133-137 ; il ne fait rien de sérieux pour arracher le droit de vote, 137 ; au contraire la bourgeoisie se considère comme sa tutrice, 138 ; ce prolétariat n’agira que confondu dans la révolution bourgeoise, 143 ; il prendra conscience de sa force en agissant pour elle, 160 ; c’est Paris qui, par son cahier, donnera à la France la déclaration des Droits, 160 ; extraits du cahier de Paris hors les murs, 161 et sq ; comment il prévoit même les dangers qui peuvent menacer l’Assemblée, 170 ; le Tiers-État de Paris hors les murs proteste contre la concentration capitaliste du fermage, 218 ; comment c’est à Paris que la Cour veut frapper l’Assemblée nationale, 258 : comment après les élections les assemblées primaires de district ne s’étaient pas dissoutes, 260 ; de même l’assemblée des électeurs du second degré, qui s’était transportée à l’Hôtel de Ville, 260 ; cette assemblée intervient dans l’affaire de l’Abbaye, 260 ; elle demande, le 11 Juillet, l’institution d’une force armée parisienne, 261 ; il apprend la chute de Necker ; journée du 12 Juillet 1789, 261 ; l’assemblée des électeurs forme un comité permanent, 262 ; il organise en même temps l’action révolutionnaire et l’ordre bourgeois, 262 ; journée du 14 Juillet 1789, 263 ; par la journée du 14 Juillet, le peuple de Paris devient un foyer de la Révolution, 268 ; il improvise sa constitution municipale, 269 ; son inquiétude en Août-Septembre 1789, sur la marche de la Révolution, 310 ; on note, à Paris même, un commencement d’oligarchie modérantiste, 310 ; élections à l’Assemblée des représentants de la Commune, 310 ; l’assemblée communale élue le 1er Août 1789, a peu de vigueur et de même la nouvelle assemblée élue le 31 Août, 311 ; Paris interviendra surtout dans la Révolution par des mouvements partiels et spontanés, 312 : la nouvelle Assemblée communale fait preuve de sagesse moyenne, soit pour les approvisionnements, soit pour les ateliers de charité, 312 ; la garde nationale devient une aristocratie dont le peuple se méfie, 315 ; le modérantisme contre le parti du mouvement, le Palais Royal contre l’Hôtel de Ville, 320 et sq ; la bourgeoisie modérée l’emporte, 323 ; le peuple redoute le modérantisme, le veto suspensif. et surtout commence à s’agiter économiquement, 329 ; l’agitation ouvrière en août et septembre, 330 et sq ; la question du pain, après celle du veto, ramène à l’idée d’un mouvement sur Versailles, 322 ; journées des 5 et 6 octobre, 339 et sq ; son émotion, lorsqu’il apprend les préparatifs du nouveau Coup d’État, en octobre 1789, 339 ; « Le Roi à Paris ! » les femmes du peuple ont noué, le 6 octoble 1789, le nœud formidable de Paris et de la Révolution, 350 ; organisation du régime municipal, à la fin de 1789, 431 ; faible nombre des votants, 431 ; caractère des élections de 1790, 432 ; les bourgeois achètent de nombreux biens nationaux, 491 ; ils évincent les paysans, 491 ; fausseté de l’idée d’une crise commerciale en 1791, 600 ; au moins la moitié des prêtres y sont assermentés, 636 ; on y brûle l’effigie du pape, le 5 mai 1791.

Le Directoire du département proteste contre la loi des prêtres réfractaires, II, 858 ; mouvement qu’elle provoque, 859 ; émeutes à propos du prix du sucre en janvier 1792, 977 et sq ; agitation populaire nouvelle que révèle l’émeute du sucre, 1004 ; panique des porteurs de billets de confiance, 1040 ; on voit poindre à cette occasion la haine des Girondins contre lui, 1042 ; plantes Girondins contre lui en juin 1792, 1176. ; c’est lui qui va faire la réponse au veto du roi en juin 92, son agitation croissante, 1203 ; la journée du 12 juin 92, 1206 ; la journée du 20, 1207 et sq : les enrôlements civiques, 22-23 juillet 1792, 1247 ; le mouvement populaire avant le 10 août, la vie des sections, 1267 et sq ; réunion des commissaires des sections, 1269 ; la journée du 10 août, 1286 et sq ; Cf. Commune.

Mesures pour les élections à la Convention ; les Jacobins veulent avoir Paris, III, 31 et sq ; Cf. Massacres de Septembre ; le mouvement de réaction après les massacres, III, 88 ; les élections à la Convention ; Paris écarte les Girondins, 105 et sq ; ses finances à la fin de 1792, 274 ; élection de décembre 1792 pour la municipalité, 434 ; l’impression, le jour de la mort du roi, IV, 058, 960 ; la force d’impulsion, au début de 93, est dans les sections et parmi les fédérés, devenus anti-girondins, 1000 et sq ; comment, depuis décembre 1792, grandit l’idée de la pression révolutionnaire à exercer sur la Convention, union des sections et des fédérés, 1002 et sq ; leur ton de revendication sociale, 1004 ; leurs demandes à la Convention sur les assignats et le maximum, 1016 ; la question des subsistances en février 93, IV, 1024 et sq ; le mouvement du 25 février 93, io30 ; tout entier, groupé autour du triumvirat de Danton, Robespierre et Marat, en mars 93 ; cependant quelques velléités de violence, 1131 ; prend