Page:Jaurès - Histoire socialiste, XIII.djvu/15

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le système d’Adam Smith, 658 et sq : le traité de 1785, 666 ; ses rapports avec les colonies, 668 et sq ; sa politique nouvelle, « paix, liberté, économie », 672 ; l’Angleterre cherchera à conserver la paix dans l’universelle tourmente, 672 ; elle n’a pas les mêmes revendications sociales que la France, 672 et sq ; caractère de son aristocratie terrienne, plus capitaliste que féodale, 673 et sq ; situation des paysans, 676 et sq ; les cahiers français n’auraient pas eu de sens pour eux, 680 et sq ; la bourgeoisie industrielle, elle non plus, n’avait rien à demander dans l’ordre économique, 681 ; le régime corporatif avait déjà subi bien des atteintes, 682 ; les mines, 687 ; les sociétés par actions, 689 et sq ; condition des ouvriers, 695 et sq ; ils ne méconnaissent pas l’importance du droit de de grève, mais l’évolution capitaliste n’est pas telle qu’elle permette une revendication générale, 698 ; la loi des pauvres également entravait un mouvement de ce genre, 699 et sq ; il y eut cependant des coalitions, 703 et sq ; mais la hausse des salaires satisfaisait les ouvriers, 705 et sq ; d’autre part, entre la grande propriété foncière et la bourgeoisie industrielle, il n’y a pas encore scission ni lutte, 711 ; Pitt donne des satisfactions à la bourgeoisie, 712 et sq ; (Cf. Pitt) ; la prospérité économique en 1792, 720 ; en résumé, il y a un abime entre la situation de la France révolutionnaire et celle de l’Angleterre, 726 ; mais le principe de la démocratie que la Révolution apporte au monde doit émouvoir l’Angleterre, 727 ; d’abord comme moyen de refouler la prérogative royale, 727 ; ensuite comme moyen de hâter la réforme électorale ; enfin comme moyen d’émancipation pour les prolétaires, 728.

Étude du mouvement provoqué par la Révolution française, 728 et sq ; (Cf. Burke, Mackintosh, Paine, etc…) ; ses poètes célèbrent la Révolution, 761 ; discussion sur la force et l’étendue du mouvement, 774 et sq ; la vague de réaction après le 20 juin et le 10 août, 780 et sq ; causes de cette réaction, 783 et sq ; les relations avec la France, 790 et sq ; finalement l’Angleterre prend une attitude d’hostilité, mais, même après les premières mesures de la réaction, la question de la réforme parlementaire se pose avec plus d’ampleur que jamais, 810 et sq ; enfin la Révolution donne, en Angleterre même, un tour nouveau aux problèmes économiques, 812 et sq (Cf. Godwin).

Espérances de quelques révolutionnaires en son intervention, IV, 951 ; renvoi de Chauvelin, après la mort du roi, 964 ; la guerre, 964 ; complicité de l’Angleterre dans l’intrigue royaliste en 1795, V, 106 ; elle accrédite un agent secret, près du comte de Provence ; sa lutte à outrance contre la France, 122 et sq ; la lutte contre la France, de 1796 à 1798, 380 et sq ; tendance à la paix, 382 ; la mission de Malmesbury, 382 ; les tentatives de débarquement, 383 et sq ; la révolte de la flotte, 386 ; la situation en 1797 ; nouvelles négociations, 386 ; son rôle dans la campagne de 1799, 514 ; 520 ; tentative de négociations à la fin de 1799, VI, 99 ; la guerre avec la France de 1799 à 1801, 116 et sq ; sa situation en 1800, la paix d’Amiens, 126 et sq.

Elle commence à s’inquiéter en 1804 des accroissements de la France, 176 ; la question de Malte, 177 ; la rupture, 178 et sq ; sa lutte contre Napoléon en 1804 ; comment elle forme contre lui la troisième coalition, 208 ; elle va tout payer en Europe contre Napoléon, 210 ; Trafalgar, 212 ; la quatrième coalition, 218 ; le blocus continental, 220 ; ses effets, 222 ; les relations commerciales avec la France de 1800 à 1807, 284 ; Napoléon a entrepris contre elle, avec le blocus, une formidable lutte économique, 303 et sq ; sentiments qui animent l’Angleterre dans cette lutte, 308 et sq ; les conséquences économiques du blocus continental en 1808-1810, 338 et sq ; les troupes anglaises en Europe, 354 ; elle adhéré en 1812 au traité suédo-russe, 388.

Son rôle au Congrès de Vienne, VII, 41 ; sa politique en 1820, 154 ; sa résistance à l’intervention en Espagne en 1823, 187 ; 196 ; son intervention pour la Grèce, 220.

Manifestations en faveur de la Révolution de 1830, VIII, 36 ; la situation anglaise en 1830, 111 ; les relations avec la France en 1832-33 ; Belgique et droit de visite, 219 et sq ; comment l’Angleterre fut amenée à supprimer l’esclavage dans ses colonies, 220 et sq ; l’accord avec la France en 1837, 332 ; elle consent au retour des cendres de Napoléon, 383 et sq ; sa politique orientale en 1840 ; l’isolement de la France, 386 et sq ; les négociations de 1842, 442 ; développement du mouvement ouvrier et socialiste de 1814 à 1840, 420 ; l’affaire de Taïti, 495 et sq ; les manifestations antifrançaises de 1842, 496 ; 508 et sq ; son irritation à l’occasion du Maroc, 510 ; les relations avec la Russie, 511 et sq ; conclusion du traité du droit de visite, 523 ; le mariage espagnol, 524 et sq ; la fin de l’entente cordiale par les mariages espagnols, 530.

Son attitude dans la question des Lieux Saints, X, 77 et sq ; la guerre de Crimée, 78 et sq ; le libre échange, 122 ; la politique anglaise en Chine en 1860, 131 ; l’affaire mexicaine, les Conventions de Londres, 135 ; les relations ouvrières entre France et Angleterre de 1860 à 1864, 207 et sq ; 247 ; elle avait tout fait pour permettre d’éviter le conflit de 1870, XI, 238 ; les proscrits de la Commune y trouvent bon accueil, 488 ; XII, 50 ; sa situation en 1873, 121 ; elle fait de la Méditerranée un lac anglais, XII, 235 ; la