Page:Jean Charles Houzeau - La terreur blanche au Texas et mon évasion, 1862.djvu/19

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l’Indépendance belge qui les accueillit, les vit reproduire par toute la presse d’Europe.

Le récit détaillé, annoncé par l’auteur, ne devait pas tarder à suivre. Il est composé de trois lettres qui sont comme le journal de son évasion et des causes qui l’ont rendue nécessaire.

L’effet des premiers fragments a été grand, rapide, européen. Le travail complet ne pouvait restreindre sa publicité à une revue belge. Nous l’extrayons de la Revue trimestrielle, avec l’autorisation de l’auteur, pour l’offrir au public.

L’humanité est intéressée à ce que l’opinion fasse justice d’une cause odieuse, servie par des moyens plus odieux encore. « Vous n’imagineriez jamais en Europe, dit M. Houzeau, ce qu’il y a de tyrannie, de cruauté, d’atrocités dans le déchaînement des planteurs, libres désormais de tout frein.» Un seul coin du tableau, mis au jour par un témoin oculaire, dont le nom a une autorité et une honorabilité incontestables, en donnera une idée, et le cri d’indignation de l’écrivain passera dans l’âme des lecteurs, parcourra l’Europe, vengera l’humanité.