Aller au contenu

Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/167

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Les blessures de la conscience ne se cicatrisent jamais ; le Temps ne les raffraîchit pas par le mouvement de ses ailes, mais les fait seulement saigner avec sa faux.


Il y a telle circonstance où notre seule ressource est la fuite ; on évite du moins par un voyage d’insipides questions sur l’état de notre santé et la perfide sollicitude avec laquelle on attend notre réponse. Au retour, on s’est épargné beaucoup de peines, si l’on ne se trouve même pas tout-à-fait soulagé.


Certaines coquettes sont comme les vins sucrés, qui s’aigrissent par la chaleur et s’adoucissent par le froid.


L’art rend tous les pays uniformes et agréables ; mais aux yeux de beaucoup d’hommes,