Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/75

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n’est point unt atelier de ponsées, mais il n’enfante point de peinesį aticūnê itiquiétudé n’é påissit aon sang et fnë tend sa tétë semblabte à une ville éapitale, qui attire à elle toutes les forces du corps politique. Son émbonpoint ne nous offre pas un aspect mélancolique, mais respire un air de bien-être et de prospérité. Quel contraste si vous vous représentez à sa place un penseur dont l’ame se montre partout, et auquel on désirerait un corps ou du moins un meilleur que celui qui obéit à l’impulsion de son génie, et qui par son apparence immatérielle semble approcher de sa dissolution !


Se nourrir de la vie des grands hommes, c’est comme si l’on vivait avec eux, et les bio- graphies de Plutarque font plus d’effet que tous les Compendium de philosophie morale. Particulièrement pour les enfants, il n’y a point d’autre morale que les exemples qu’on leur raconte ou qu’on leur met sous les yeux ;