Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/79

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Pucelle. Rome, moins poétique et plus corrompue qu’Athènes, n’a vu naitre les productions les plus dégoûtantes qu’au milieu de la décadence des mœurs et de la poésie, et aux derniers jours de l’empire qui s’écroulait. On peut comparer l’immoralité littéraire au sublimé d’arsenic, qui donne plus d’éclat aux couleurs, mais qui dévore la trame des étoffes et empoisonne ceux qui les portent.


Génie de l’amour, tu m’inspires toujours une vénération profonde dans quelque langue que tes sentiments s’expriment, qu’ils empruntent la bouche d’un mourant ou la voix céleste d’un ange. Je ne te méconnaitrai jamais, soit que tu habites dans une étroite vallée de Alpes, ou sous l’humble toit d’une cabane

    autres ouvrages : nous croyons devoir protester contre cette hérésie littéraire. (Note du traducteur.)