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M. PLUSCH TROUVE UN ADVERSAIRE

— Enfin, monsieur, j’en suis comme une tomate. J’ai été élevée par l’Assistance. Est-ce que, par hasard, vous connaîtriez ma daronne ?

— Hélas ! non, ma pauvre enfant, mais en cette circonstance, je suis une mère pour vous.

Et il mit Adrienne au courant du péril qui la menaçait.

Elle lui fut reconnaissante à la manière des demoiselles de son monde, c’est-à-dire qu’elle ne jugea pas les remerciements oraux suffisants et trouva naturel de lui payer en espèces caressantes un service hautement moral.

Le lendemain matin, souriante mais fatiguée, elle pria son sauveur de lui laisser goûter une matinée d’autant plus grasse que M. Plusch, plein de prévenances, avait déposé à son chevet quelques réconfortantes victuailles.

— Mange, dors, — lui conseilla-t-il, — et pardonne-moi d’être obligé de te laisser seule pendant une heure ou deux. J’ai un important rendez-vous d’affaires qui me retiendra jusqu’à midi. Quand tu seras reposée, peuh, peuh, lève-toi, fais ta toilette tranquillement et viens me retrouver au restaurant Robinet, rue Lepic, où je t’invite à croûter.

Il partit après un baiser presque patriarcal, va-