Page:Jeanne Landre-Echalote et ses amants 1909.djvu/156

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
échalote et ses amants

dans un écrin de paillettes multicolores et de taffetas glacé.

Décolletée en haut et dépantalonnée en bas, la débutante montrait tout et même au delà de ce que la pudeur tolérait. On voyait ses épaules, ses petits seins rosés et, après soixante centimètres de costume, ses cuisses empapillotées à leur sommet de tulle très illusion. Seules, des chaussettes noires habillaient le bas de la jambe et amincissaient légèrement une attache vulgaire que M. Plusch ne cessait de déplorer. « Tu es jolie, tu es bien faite, c’est dommage, — ajoutait-il, — que tu aies la cheville ouvrière. » Échalote, pour suivre jusqu’au bout les conseils de son protecteur, avait dû renoncer à de hautes bottines vert d’eau con-

* 148 *