Page:Jika - La foi et la raison.djvu/165

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Dans tous les cas, comme je viens de le dire, la vie, pas plus que l’électricité, n’est isolée dans la nature.

Les partisans de l’âme les plus autorisés, eux-mêmes, ne vont pas jusqu’à prétendre que ce principe puisse se passer des organes composant le mécanisme humain et destinés aux diverses fonctions sensorielles, intellectuelles et motrices. Non seulement il faut à l’âme un organe, ou pour parler plus scientifiquement un siège particulier dans le cerveau, mais il faut aussi que ce siège, formé de une ou de l’agglomération de plusieurs cellules de matière cérébrale, soit dans un état d’intégrité parfaite pour manifester convenablement ses facultés. Qu’une cause quelconque, morbide ou autre, vienne à modifier une de ces cellules, soit dans son état physique, soit de toute autre façon qui porte atteinte à sa constitution biologique, et, malgré l’âme, l’action à laquelle préside cette cellule sera, selon la modification produite, diminuée, pervertie ou complètement abolie. Que les lobes antérieurs du cerveau, par exemple, viennent à faire défaut, et la mé-