Page:Jordan - Histoire de la ville d’Agde depuis sa fondation, 1824.djvu/363

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Évêque n'eut pas le suivant pour successeur immédiat, Un autre Évêque inconnu a dû occuper le siège d'Agde pendant l'intervalle qui les sépare.

  1. DAGOBERT, avant 787. Plusieurs auteurs assurent que le P. Le Cointe, qui fait vivre cet Évêque sous le règne de Charlemagne, est dans l'erreur, et que Dagobert n'est pas différent de Dagbert dont il est parlé plus bas. Néanmoins, ils ne peuvent désigner aucun autre Évêque en remplacement de Dagobert, pour remplir le siège d'Agde dans le long intervalle de Primius à Just. Mais ces auteurs se trompent. Une concession faite par Charlemagne en 787, du tiers des droits domaniaux du comté d'Agde, en faveur de l'Église de cette ville et de Dagobert, son évêque, prouve que celui-ci en occupait le siège épiscopal à cette époque. Par le diplôme de Charles-le-Chauve dont nous avons parlé ailleurs, il paraît que cette concession fut ensuite révoquée par Charlemagne lui-même et par Louis-le-Débonnaire, son successeur.
  2. JUST, en 787. Il assista au concile de Narbonne en 791. Il fut pris pour arbitre dans un différend entre Daniel, archevêque de Narbonne, et l'Évêque de Béziers ou celui d'Elne, sur les limites de leur diocèse.