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M. D. Jordell, le continuateur de Lorenz et l’éditeur actuel du Catalogue annuel de la Librairie française, a droit à toutes nos félicitations, et je suis heureux de présenter aujourd’hui au public le premier volume du Répertoire bibliographique des principales revues françaises pour l’année 1897, préparé par ses soins, avec toute la conscience et toute la précision qu’il sait apporter à ce genre de travaux.

Ce premier volume donne, sous une forme très pratique, la nomenclature des articles de fonds et mémoires originaux publiés dans 146 revues de l’année 1897 ; elle la donne une première fois par ordre alphabétique de matières, une seconde par ordre alphabétique des noms d’auteurs. Les recherches sont donc extrêmement facilitées ; sur un sujet quelconque déterminé, on trouvera sans peine et sans délai ce qui a été écrit pendant toute une année en France, que l’on connaisse ou non le nom de l’auteur. De même on verra réuni sous un même nom ce que la plume de chaque écrivain a produit dans les périodiques pendant le même laps de temps. Complément indispensable du Journal de la Librairie, qui n’indique que très rarement et très irrégulièrement les tirages à part, le nouveau Répertoire bibliographique aura sa place marquée dans toutes les bibliothèques.

L’annonce du titre donne le nom de l’auteur, le nom, le numéro et les pages de celui des périodiques où se trouve imprimé l’article ; la table par noms d’auteurs donne le titre abrégé de l’article, ainsi que le nom et le numéro du fascicule du périodique. Chaque périodique est clairement désigné par des lettres initiales dont le tableau complet figure en tête du volume.

En vérité, il sera facile de s’apercevoir que le nombre des revues répertoriées est loin de représenter le nombre des revues de toute espèce qui sont imprimées en France. M. Jordell se rend bien compte, tout le premier, que ce volume n’est qu’une tentative digne d’être améliorée successivement ; il fallait commencer, et il a commencé. Des périodiques scientifiques, beaucoup de publications de sociétés savantes de province, diverses petites feuilles secondaires manquent à l’appel. Qu’importe ? L’élan une fois donné, — et d’autant plus méritoire qu’il est né de l’initiative individuelle, — il sera plus facile de combler les lacunes et de grossir le premier faisceau.

Les directeurs de revues, les secrétaires de sociétés savantes, savent maintenant qu’il existe un organe bibliographique annuel qui fera connaître leurs moindres articles. À bon entendeur salut !

Henri Stein.

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