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De là on trouvera

de sorte que la diminution séculaire de l’obliquité de l’écliptique en deviendra moindre de quantité insensible.

Au reste, nous nous proposons d’examiner cet objet plus à fond dans une autre occasion.

XIV.

L’autre phénomène qui peut servir à connaître la masse de Vénus est une petite inégalité de la longitude du Soleil dépendante de la distance de Vénus au Soleil, que M. l’abbé de la Caille a le premier introduite dans ses Tables solaires d’après le calcul de M. Clairaut, et que M. Mayer a conservée dans les siennes, mais en la réduisant aux deux cinquièmes. Cette inégalité est celle qui est contenue dans la Table IX, page 258 du premier volume de nos Tables, sous le titre de : Équation produite par Vénus, et dont l’argument n’est autre chose que la longitude moyenne de Vénus, moins celle de la Terre (qui est plus grande de six signes que la longitude du Soleil), en supposant la circonférence du cercle divisée en partiels.

En nommant cet argument, et désignant par le rapport de la masse de Vénus à celle du Soleil, on a, d’après les calculs de M. Clairaut (Mémoires de 1754, p. 555), pour l’inégalité dont il s’agit, la formule

Pour déterminer la valeur de d’après la Table de Mayer, il ne s’agit que de comparer deux valeùrs répondant à un même argument quelconque faisons donc, dans la formule précédente, elle donnera ce qui, étant réduit en secondes (en multipliant par valeur du rayon en secondes), donne pour la valeur de l’équation qui répond au quart de cercle ; or dans la Table