Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/117

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lant à le terme sans et les autres à zéro, on aura

d’où l’on tire

Retenons, pour plus de simplicité, les quantités et et substituons celles de et dans l’équation ci-dessus ; elle deviendra, en tirant la valeur de

Il faut maintenant en déduire l’équation primitive en et mais, pour éviter les imaginaires, on doit distinguer deux cas, l’un où les radicaux sont réels, l’autre où ils sont imaginaires ; car, puisque toute valeur réelle de donne pour et des valeurs réelles, il est visible que les deux radicaux de l’équation précédente seront réels ou imaginaires ensemble.

Supposons donc, en premier lieu, que soit une quantité réelle ; il faudra donc que par conséquent, on pourra supposer

ce qui donnera

et, prenant les fonctions primes,

substituant ces valeurs dans l’équation précédente, elle deviendra, en divisant par