Page:Joseph Reinach - Histoire de l’Affaire Dreyfus, Eugène Fasquelle, 1903, Tome 2.djvu/129

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
119
ESTERHAZY


ne faut pas que vous vous laissiez abattre par l’adversité, si terrible qu’elle soit ; il faut que vous arriviez à prouver à la France entière que j’étais un digne et loyal soldat, aimant sa patrie au-dessus de tout, l’ayant servie toujours avec dévouement. » Esterhazy écrit le même jour : « Vous m’avouerez qu’il vaut mieux la Pompadour que ces chefs. C’était une jolie femme, élégante et pleine de goût, favorisant des gens qui étaient des seigneurs élégants, et qui mettaient volontiers flamberge au vent et chargeaient à Fontenoy… Bren pour tout le monde. Ils sont pourris. »