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HISTOIRE DE L’AFFAIRE DREYFUS


tion[1]. Version absurde, qu’il était audacieux de proposer même aux sots, parce que Schwarzkoppen n’avait pas pour habitude de jeter au panier les lettres de ses espions[2]. Ainsi débuta l’Affaire, par un mensonge.

  1. Déclarations répétées de Schwarzkoppen à Panizzardi (1896 et 1897), à Casella (23 décembre 1897). — Procès Zola, II, 517, Casella.
  2. Procès Zola, II, 517 : « Croyez-moi, dit Schwarzkoppen à Casella, si j’avais eu l’habitude de jeter au panier les documents que l’on m’expédiait, je vous garantis que l’on aurait trouvé quelque chose de bien plus important. »