Page:Joubert - Pensées 1850 t1.djvu/236

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est le feu sacré que nous avons mission d’entretenir, jusqu’à ce que Dieu lui-même l’éteigne en nous.

Il est des âmes limpides et pures où la vie est comme un rayon qui se joue dans une goutte de rosée.

Chacun est sa parque à lui-même, et se file son avenir.

Il faut traiter notre vie comme nous traitons nos écrits : mettre en accord, en harmonie, le commencement, le milieu et la fin. Nous avons besoin, pour cela, d’y faire beaucoup d’effaçures.

Songe au passé quand tu consultes, au présent quand tu jouis, à l’avenir dans tout ce que tu fais.

Les dettes abrégent la vie.