Page:Joubert - Pensées 1850 t1.djvu/269

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La sagesse est la force des faibles.

L’illusion et la sagesse réunies sont le charme de la vie et de l’art.

Le bon sens s’accommode au monde ; la sagesse tâche d’être conforme au ciel.

La sagesse humaine éloigne les maux de la vie. La sagesse divine fait seule trouver les vrais biens. Il faut employer le mouvement à chercher la sagesse humaine, et le repos ou la méditation à chercher la sagesse divine.

Il n’y a pas assez de sagesse ou assez de vertu dans ceux de nos jugements et de nos sentiments où il n’y a pas assez de patience.

Il ne faut jamais regretter le temps qui a été nécessaire pour bien faire.