Page:Joubert - Pensées 1850 t1.djvu/449

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nous éloignent du chemin. Le siècle des lumières ! Souhaitons le siècle des vertus.

Dans le luxe de nos écrits et de notre vie, ayons du moins l’amour et le regret de cette simplicité que nous n’avons plus, et que peut-être nous ne pouvons plus avoir. En buvant dans notre or, regrettons les coupes antiques.

Enfin, pour ne pas être corrompus en tout, chérissons ce qui vaut mieux que nous-mêmes, et sauvons du naufrage, en périssant, nos goûts et nos jugements.