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MAURICE ROLLINAT


Je vis Rollinat pour la première fois chez Alphonse Daudet. Quelques jours auparavant, un article d’Albert Wolff, paru dans le Figaro, avait brusquement transformé l’obscur et petit employé de mairie en « homme du jour ». Si on l’avait trop longtemps ignoré, par contre, on en parlait maintenant avec un emballement agaçant. Sans le connaître, il m’était antipathique, ce monsieur à succès.

Quelqu’un s’assit au piano et préluda.

Un habit de la Belle-Jardinière, une che-