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GEORGES RODENBACH[1]


Ah ! ces peintres ! Jamais je n’ai tant regretté d’être dépourvu du talent dont jouissent les accapareurs de tous les bonheurs terrestres. Je regarde le portrait de Rodenbach, par Raffaëlli : la planche est burinée avec une telle précision de vérité et de vie, une telle intelligence d’observation, que je comprends — non sans humiliation — la gaucherie impuissante de ma plume à rendre la caractéristique

  1. Décoré depuis la publication de cet article dans le Figaro.