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ébauche qui aurait pu périr d’inanition, si l’heureuse occasion de le mettre sous les bienveillans auspices de la Société Asiatique n’eût offert de nouveaux moyens de le reprendre. J’oserai donc faire un appel au zèle éclairé de ses membres, et les solliciter de ne pas négliger, dans leurs savantes et utiles recherches, les documens encore inconnus qui se rapportent à l’art musical de l’Asie ancienne ou moderne, et des autres contrées de l’Orient.



Note sur l’histoire de Schah-Abbas, écrite en Persan et intitulée نارنح ءالم ارای Tarikb-âlem-araï.

M. Fr. Erdmann, à l’occasion de la solennité anniversaire commémorative de la fondation de l’université de Casan, a publié en 1822, sous forme de programme, une petite brochure intitulée : De manuscripto persico Iskenderi Menesii, eruditis hucusque incognito. Le manuscrit persan dont il s’agit n’est évidemment, comme le dit M. Erdmann, que la dernière partie d’une histoire complète du grand Schah^Abbas y le plus illustre sans contredit des rois de la dynastie des Sofis, ou plutôt des Séfévis. Les événemens racontés dans ce volume commencent à l’année 1005 de l’hégire (1597 de J.-C.), la dixième du règne de Schah-Abbas y et l’ouvrage se termine à la mort de ce prince et à l’avénement au trône de son petit-fils et de son