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Page:Journal asiatique, série 1, tome 9.djvu/31

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j’accompagne toujours m’es assertions de preuves, il m’eût fallu faire un article plus long encore que les siens, si j’avais voulu relever toutes ses méprises. Je n’en ai choisi que quelques-unes des plus frappantes, et j’ai écrit ces observations en français, afin que M. Langlois eût toute facilité pour me réfuter, s’il le juge à propos.

A. W. de Schlegel.
Miroir des pays, ou relation des Voyages de Sidi Aly fils d’Housaïn, nommé ordinairement, Katibi Roumi, amiral de Soliman II, traduite sur la version allemande de M. de Diez, par M. Morris.

M. de Hammer a déjà donné un extrait du Mirat-almémalik ou Miroir des pays, dans le deuxième volume des Transactions de la Société littéraire de Bombay, publié à Londres en 1620. M. Silvestre de Sacy s’exprimait ainsi, à ce sujet, dans le Journal des Savans, en mars 1621 : « Cet ouvrage contient le récit des voyages et des aventures de Sidi-Aliben-Hosaïn, commandant d’une flotte égyptienne sous le règne de Soliman II. Cet amiral, qui devait se rendre de Bassora à Suès, en descendant le golfe Persique et remontant la mer Rouge, au lieu de remplir la mission dont il était chargé, fut jeté, après avoir perdu la plus grande partie des bâtimens qu’il commandait, sur la côte occidentale de l’Inde, et réduit à se rendre par terre à Constantinople, en traversant avec une peine infinie les provinces de Hind et Sind, le Zaboulestan, le Bé-