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Page:Journal asiatique, série 1, tome 9.djvu/7

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(Juillet 1826)

JOURNAL ASIATIQUE.


Observations sur la critique du Bhagavad Gîtâ, insérée dans le Journal Asiatique[1].

Ce n’est pas mon usage de répondre aux critiques que l’on fait de mes écrits dans les journaux. Si je m’écarte pour cette fois-ci d’une maxime que je m’applaudis d’avoir toujours suivie, c’est uniquement par égard pour une illustre société savante, qui m’a fait l’honneur de m’associer à ses travaux. Les articles de M. Langlois, sur mon édition du Bhagavad Gîtâ, ont été insérés dans un journal qui se publie sous les auspices de la Société Asiatique de Paris, et qui est distribué à ses membres. Mon silence pourrait leur faire croire que je n’ai rien à y répondre.

En fait de goût les disputes sont vaines, et les démonstrations n’aboutissent à rien. Chacun s’attache à ce qui lui plaît, et les préférences des nations comme des individus sont déterminées par leur sphère intel-

  1. Voyez tom. IV, p. 105, 116, et p. 236, 252 ; et tom. V, p. 240, 256 ; et tom. VI, p. 232, 250.