Page:Journal asiatique, série 4, tome 7-8.djvu/296

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288 JOURNAL ASIATIQUE, pointue de certains bonnets ou mitigés, la ressem- blance exacte du cheval sur lequel est placé le sixième personnage avec celui dont M. Botta a en- voyé le dessin publié dans le JoiUTial asiatique de septembre i8/i3 ; l’acquisition que j’ai faite d’un cylindre qui porte des inscriptions cunéiformes et re- présente un personnage debout sur un animal dans la même attitude que ceux que j’ai découverts , suffiront pour dissiper toute espèce de doute à cet égard. Quant au but et à la pensée qui ont présidé à la confection de ces sculptures, je n’ai pas la prétention de les pénétrer. Cependant, il me paraît probable qu’elles représentent un sujet religieux. Si je me per- mettais de faire connaître le résultat de mes ré- flexions et de mes méditations à cet égard, je dirais que ces tableaux se rattachent à des mystères reli- gieux des anciens temps. Le choix du site, l’attitude des personnages , leurs attributs , leur nombre par- tiel de neuf et lem^ somme de trente-six ne porte- raient-ils pas à penser par exemple que c’est la re- présentation de tout un système religieux relatif à la théologie astrologique des anciens Egyptiens ? Les personnages de ces tableaux ne seraient-ils pas les decans , sous la direction desquels était placée la sec- tion de chaque signe du zodiaque ? Il y en avait , ce me semble , trois par mois et trente-six par an , ce qui formerait précisément le nombre total de ces person- nages. Ou bien, chaque tableau en particulier ne représenterait-il pas les neuï dispensateurs de l’anti- quité ? Du reste, je ne veux rien préjuger d’avance