qualificatif très convenable pour la calomniatrice du Buddha que les textes déclarent avoir été d’une beauté remarquable et qui, d’après le commentaire du Jâtaka 472, ressemblait à une Apsarâ.
Malgré tout ce qui vient d’être dit, il est évident que je ne puis affirmer l’identité de Hao-cheou et de Ciñcâ. Il n’y a que la découverte du récit du temps présent de notre deuxième version chinoise qui puisse nous donner la solution du problème. Ce récit doit exister, et il y a tout lieu de croire qu’on finira par le trouver. En attendant, j’appelle sur ce petit problème les lumières des sinologues qui pourraient y prendre quelque intérêt.
P.-S. Je rapproche du Jâtaka 514 les vers suivants du Roman de la Rose (11089-11093) :
Cist a robe religieuse,
Donques est il religieux.
Cil argument est tout fieux (malsain) ;
Il ne vaut pas un coutel troine (couteau en bois de troène).
La robe (aliàs li abiz) ne fait pas le moine.