Page:Journal de l’agriculture, du commerce et des finances - septembre 1765 - T2 - Part 1.djvu/76

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évidemment le plus avantageux poſſible aux hommes réunis en ſociété ; on pourroit dire tout ſimplement le plus avantageux poſſible au ſouverain ; car ce qui eſt réellement le plus avantageux au Souverain eſt le plus avantageux aux ſujets. Il n’y a que la connoiſſance de ces loix ſouveraines qui puiſſe aſſurer conſtamment la tranquillité & la proſpérité d’un empire ; & plus une Nation s’appliquera à cette ſcience, plus l’ordre naturel dominera chez elle, & plus l’ordre poſitif y ſera régulier : on ne propoſeroit pas, chez une telle Nation, une loi déraiſonnable, car le gouvernement & les citoyens en appercevroient auſſitôt l’abſurdité.

Le fondement de la ſociété eſt la ſubſiſtance des hommes, & les richeſſes néceſſaires à la force qui doit les défendre ; ainſi il n’y auroit que l’ignorance qui puiſſe, par exemple, favo-