Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/203

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ruban) on leur lie les mains derrière le dos et on leur met une cigarette a la bouche. Les dames sont à l’autre extrémité du pont et chacune à une boîte d’allumettes. Au signal donné, les hommes se précipitent chacun vers une dame qui enflamme une allumette et la présente à la cigarette de l’homme qui l’allume. Ensuite l’homme se tourne et la dame lui prend de ses mains attachées au dos, la cravate qu’il tient. Elle la lui passe au cou et doit faire un nœud présentable et le premier homme retourné au point de départ avec sa cravate bien nouée et sa cigarette allumée a gagné. Cette course est assez amusante.

7o Combats de coqs. – Celle-là est désopilante. Deux hommes s’asseoient par terre ; on leur passe un bâton sous les jarrets, ils passent leurs bras sous les bâtons et se croisent les mains en avant des jambes. On leur attache les mains. On les met ainsi en face 1 un de l’autre, à un mètre, et on dit : « Allez ! » Ils s’avancent doucement sur leur derrière l’un vers l’autre et essaient de glisser le bout de leurs pieds sous les pieds de l’adversaire. Quand ils y arrivent, ils soulèvent les pieds de celui-ci qui roule sur son dos, les pattes en l’air, comme une boule, et attend ensuite qu’on aille le déficeler, car il ne peut plus se remettre. C’est d’un comique impossible, surtout quand on voit