Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/57

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m’affirme qu’un bateau hollandais partira mercredi. Je fais donc chercher mes bagages et demande une chambre. Il est 11 h. ½, nous voulons déjeuner, mais le déjeuner se termine à 11 heures et le suivant (lunch) ne commence qu’à une heure on refuse de nous servir. Nous allons à un autre hôtel où nous obtenons même refus. Et la faim commence à nous tirailler fortement. Comment même avec de l’argent nous n’allons pas pouvoir manger !

Enfin nous en trouvons un troisième avec beaucoup de peine, nous obtenons de nous faire servir. Nous déjeunons tant bien que mal, servis avec une lenteur désespérante par des Chinois.

Nous allons ensuite visiter quelques magasins chinois ; j’y vois beaucoup de bonneterie japonaise et demande le prix des gilets, chaussettes, etc. Les prix sont très bas, mais la confection est bien mauvaise. C’est égal, cela tient sa place et je me demande comment je vais faire des affaires demain. Il y en a des masses de magasins chinois, mais qui reconnaître là-dedans ?

Nous retournons à l’hôtel, où il y a un café et une terrasse couverte qui donne sur la promenade de Singapour ; à cette heure, elle est un peu vide, nous retrouvons quelques passagers du Melbourne qui se préparent à retourner à bord, et