Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/69

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ter à bord et M. B… lui dit de demander à l’officier de garde à la passerelle, s’il veut que nous montions, ce qui nous est accordé. Mais nous ne pouvons pas visiter grand-chose, car avec ce maudit charbon tout le milieu du bateau est pris. Cela ne nous fait pas une grande sensation, les matelots allemands ressemblent aux autres matelots, ce n’est pas comme les troupes à pied.

L’officier est très poli et très empressé. Un matelot se précipite pour nous conduire et nous fait comprendre qu’il est né en Alsace et a toujours conservé l’amour de la France, mais il ne parle qu’allemand et ni l’un ni l’autre ne le connaissons. Nous quittons le bateau qui a amené le prince Henri et rentrons en ville. L’après-midi je termine mon courrier et à 5 heures, M. M… m’emmène dans sa voiture faire un tour de ville. Belles routes, bien douces et bien ombragées, délicieuses pour les cyclistes qui sont en grand nombre.

De jeunes Anglaises toutes seules pédalent librement à cette heure où la chaleur est tombée.


Vendredi 25 février.

Cinq heures, coup de canon. Je me lève à six heures et vais prendre quelques pho-