Page:Jules Vallès - L'Enfant.djvu/95

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On pouvait me montrer dans les cours de philosophie ou de catéchisme.

J’en fus malade, j’eus la fièvre. Mais l’orage avait été apaisé : on s’expliqua sur la peau d’orange, avec calme ; on donna une raison pour l’arrivée tardive à la diligence ; on mit les compresses sur la colère ; on m’en mit aussi ailleurs.

On s’expliqua sur la peau d’orange, mais il paraît qu’il y avait un mystère, tout de même…

Mon père avait menti en disant que M. Laurier l’avait retenu ; je le sus en l’entendant causer avec un collègue, qui vint le voir, à un moment où ma mère, fatiguée par le voyage, l’attente, l’orage et surtout l’échenillage, faisait un somme.

« Vous direz ceci, je dirai cela. Nous préviendrons Chose. — Pourvu qu’elles ne s’avisent pas de nous reconnaître dans la rue. — Il n’y a pas de danger, au moins ? »

J’entendais tout de mon lit, où je reposais à plat ventre, un peu de côté, par instants, et je me demandais ce que ce elles signifiait.