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l’île mystérieuse.


Les colons s’avancèrent prudemment. (Page 135.)

mation fusiforme, ces phoques, excellents nageurs, sont difficiles à saisir dans la mer, tandis que, sur le sol, leurs pieds courts et palmés ne leur permettent qu’un mouvement de reptation peu rapide.

Pencroff connaissait les habitudes de ces amphibies, et il conseilla d’attendre qu’ils fussent étendus sur le sable, aux rayons de ce soleil qui ne tarderait pas à les plonger dans un profond sommeil. On manœuvrerait alors de manière à leur couper la retraite et à les frapper aux naseaux.

Les chasseurs se dissimulèrent donc derrière les roches du littoral, et ils attendirent silencieusement.

Une heure se passa, avant que les phoques fussent venus s’ébattre sur le