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MANS (commune et ville du).

14 débits de poudre de chasse, 40 débits de tabac ; 1 bureau de poste aux lettres et 1 de distribution ; 3 relais de poste aux chevaux.

établ. particul. Ces établissemens étant presque tous concentrés dans la ville du Mans, voir cet article et ceux des autres communes du canton.

MANS (le), Civitas Cenomani, Cenomanum, Suindinum, Subdunum, qu’on croit être le Vindinum de Ptolémée. Ville et commune cadastrée, chef-lieu du département de la Sarthe, de l’arrondissement, du canton et, de 1790 à 1795, du district de son nom ; située sous le 2.e degré 8 minutes 40 secondes de longitude occidentale du méridien de Paris, ou à 13 d. 7 m, 50 s. de celui de l’île de Fer ; et sous le 48.e d. 0 m. 35 s. de latitude ; distante de la méridienne de l’observatoire de Paris, de 159,515 mètres ; de sa perpendiculaire, de 89,798 mètr. ; était la capitale des Aulerces Cénomans, peuplade de la Gaule Celtique, Gallia Comata, faisant partie des provinces Armoricaines, que les Romains, après la conquête des Gaules, placèrent en dernier lieu dans la province appelée par eux Seconde Lyonnaise, ayant Tours pour métropole ; et qui depuis fut la capitale de la province du Maine, dans le moyen âge et jusqu’à la division de la France en départemens, en 1790, ainsi que du diocèse et de l’évêché du Mans. (Voir préc. hist., p. vii et suiv., et plus bas antiq. et histor.)

DESCRIPTION DE LA COMMUNE[1].

Bornée au N., par les communes de S.-Pavace, Coulaines et Sargé ; au N. E., par celle d’Yvré-l’Evêque ; à l’E., par Ste-Croix ; au S. E., par Pontlieue ; au S., encore par cette dernière commune et par celle d’Alonnes ; à l’O., par Saint-Georges-du-Plain ou le Petit-S.-Georges, par Rouillon et par S.-Pavin-des-Champs ; au N. O., par la Chapelle-Saint-Aubin ; son territoire se compose de la ville proprement dite et de la partie rurale ou campagne. La première, occupe à peu près le centre du territoire, sur un diamètre d’environ 20 hectom. du N. au S., contre 8 h. 1/2 d’E. à O. dans son milieu (voir plus bas) ; le territoire rural se compose de quatre parties détachées entr’elles, mais réunies à la ville en forme d’appendices, le premier à l’ouest, formant un tri-

  1. Cet article, par son importance, devant être considéré comme sui generis, il doit être permis de s’y écarter, en quelque chose, du plan suivi pour les autres localités communales.