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M. von Falke et M. Graul, étaient assidus ; de même M. de Seidlitz, directeur des Beaux-Arts de Saxe, dont nous apprécions tous la courtoisie, et qui, venu un jour à Paris pour une vente japonaise, en rapporta à Dresde les admirables Casseurs de pierre de Courbet, qui se vendaient dans une salle voisine ; on voyait aussi le Dr Kümmel, qui devait jouer un si grand rôle dans la formation des musées d’Extrême-Orient de Berlin. Mais l’habitué sans lequel une belle vente semblait impossible était le Dr Brinckmann, le conservateur de Hambourg ; il avait été un des premiers à créer une section japonaise dans un musée allemand, et cette primauté, jointe à de réelles connaissances, lui donnait sur ses collègues une autorité dont il jouissait sans réserve ; parfois, il amenait avec lui son attaché, le japonais Hara, dont il faisait l’éducation, et le très aimable directeur de Co-