Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/17

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

en principauté sous la paternelle sauvegarde d’un prince de la maison de Silberarmen, que les convenances d’une grande puissance avaient déménagée de ses patrimoines, soit, médiatisée ; on comptait, pour assurer la stabilité du nouvel état de choses, sur le renom que Frédéric Melchior de Silberarmen, lieutenant-colonel honoraire de toutes les puissances, grand croix des Toisons-Variées, avait acquis, pour, à une bataille célèbre, avoir défendu héroïquement, contre les forces de l’Ogre de Corse, les fourgons de vaisselle et les provisions de bouche des Empereurs et Rois. Néanmoins, les différences dialectales, quelques divergences d’intérêts, des superstitions adverses, une longue habitude de boxes et de vexations héréditaires, entre quelques paroisses frontières des deux provinces, fronçaient des sourcils politiques ; et ce n’était un secret pour personne que Metternich avait dit au club, à des intimes :