Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/152

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compréhensible et agréable. La critique qu’il fait à cette occasion de la manie de décomposer d’an philo­sophe profondément abstrait, a beaucoup plus d’ex­tension que la lettre ne l’exprime, et peut être consi­dérée comme une invitation à éprouver les forces de la prétendue perspicacité d’un grand nombre de penseurs à une notion vraie et utile, pour en consolider philosophiquement la propriété, notion dont l’exacti­tude est déjà assurée en mathématiques, et que la fausse métaphysique évite volontiers, parce qu’an savant non-sens ne peut jouer aussi facilement la solidité ici qu’ailleurs. Entreprenant de procurer à la philosophie l’acquisition d’une notion encore inu­sitée, mais absolument nécessaire, je désire n’avoir d’autres juges que des hommes dont le jugement soit aussi vaste que l’auteur dont les écrits ont été l’occa­sion de ce travail. Car, en ce qui regarde les esprits métaphysiques d’une pénétration achevée, il faudrait être bien inexpérimenté pour croire qu’on pourrait encore ajouter quelque chose à leurs connaissances, ou retrancher quelque chose de leur opinion.