Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/215

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particulières et traiter complètement dans le premier semestre de la présente année scolaire, sont les suivantes :

Métaphysique. J’ai essayé de faire voir, dans un écrit de peu d’étendue et composé à la hâte, que cette science, malgré les grands efforts des savants, n’est encore si imparfaite et si incertaine que parce qu’on a méconnu le procédé qui lui est propre, puisque sa méthode n’est pas synthétique, comme celle des mathématiques, mais qu’elle est analytique. En conséquence, le simple et le plus général dans la théorie des quantités, est aussi ce qu’il y a de plus facile ; mais dans la science c’est le plus difficile : dans la première il se présente tout d’abord naturellement ; dans celle-ci, ce n’est qu’en dernier lieu. Là on commence l’enseignement par les définitions ; ici on le termine plutôt par là, et ainsi dans d’autres parties. Je me suis appliqué depuis longtemps à cette esquisse. Et comme chaque pas, dans cette voie, m’a découvert la source des erreurs et la règle du jugement à l’aide de laquelle seule on peut les éviter, autant que possible, j’espère pouvoir exposer complètement ce qui peut servir de fondement à mes leçons dans cette science. Mais je puis très-bien faire dévier jusqu’à ce point, par un léger détour, l’auteur dont j’avais suivi le manuel, surtout à cause de la fécondité et de la précision de sa manière d’enseigner. Je commence donc, après une