sique, et le monde serait un tout réel ; autrement le commerce serait sympathique (c'est-à-dire qu'il y au* rail harmonie sans commerce véritable), et le monde ne serait qu'un tout idéal. Le premier de ces-commerces, quoique peu démontré, me semble suffisamment prouvé par d'autres raisons.
Scolie.
S'il était permis de sortir un peu des limites de la certitude apodictique qui convient à la métaphysique, je ferais quelques recherches, non-seulement sur les lois de l'intuition sensitive, mais encore sur les causes de cette intuition qui ne peuvent être connues que de Y entendement. Car l'esprit humain n'est affecté par les choses extérieures, et le monde ne lui offre un spectacle infini qu'autant qa'il est lui-même conservé* avec tout le reste, par la même jorce infinie d'un seul. Il ne sent donc les choses du dehors que par la présence d'une même cause conservatrice commune ; aussi l'espace, qui est la condition universelle et nécessaire connue de la présence simultanée de toutes les choses, peut s'appeler Y omniprésence phé~ nominale. Car si la cause de l'univers est présente à toutes les choses et à chacune d'elles en particulier, ce n'est pas parce qu'elle çst d*ns les lieux qu'elles occupent, mais bien parce que les lieux, c'est-