Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/403

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clément une telle parenté dans le genre humain. Ce , ffiu'il y a de clair ici, c'est qu'on doit être conduit par ^iun principe déterminé à Xobservation pure et simple, c'est-à-dire à donner son attention à ce qui peut in-^ diquer la dérivation, et non simplement la ressem-r blance caractéristique. Alors, en effet, il s'agit d'un problème d'histoire naturelle, et non d'une descrip­tion naturelle et d'uue simple nomenclature métho­dique. Si Ton n'a pas dirigé ses recherches suivant ce principe, il faut chercher de nouveau; car ce qu'il convient de faire pour décider s'il y a entre les créa­tures une semblable parenté réelle, ou si celte parenté n'est que nominale, ne se présentera pas de soi-même à l'investigateur.

Il ne peut y avoir aucun critérium certain de la différence d'une souche primitive que l'impossibilité d'avoir une descendance féconde par le mélange de deux races humaines héréditairement différentes. Mais si la chose a lieu, la différence de la forme est encore si grande, que rien n'empêche d'y trouver, au moins possible, une dérivation commune ; car pou­vant, malgré cette différence, s'unir pour donner naissance à un produit qui porte les deux caractères, elles ont pu sortir d'une souche unique, qui renfer­mait le développement virtuel d'autant de races pos­sibles qui devaient se distinguer par la génération; et la raison ne partira pas de deux principes quand