Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/410

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laquelle toutes les différences de notre ' espèce sont tracées de la même façon, c'est-à-diré également attribuées toutes au hasard,et rapportées/quant à leur origine, à îeur disparition, à des causes puretoent extérieures, tient pour superflues toutes les recherchés de cette nature et ne fait aucun cas de la constance même de l'espèce dans la forme régulière que cette espèce affecte. Restent deux différences entre'nos idées, mais qui ne sont pas si grandes qu'elles doivent nécessairement empêcher de noue entendre: la pre­mière c'est que ces propriétés héréditaires, celles qui distinguent les noirs de tous les autres hommes, sont les seules qui doivent être regardées comme données d'origine, lorsqu'au contraire je crois être autorisée faire entrer plusieurs autres propriétés (celles qui ca­ractérisent leslndienset les Américains, attribuées aux blancs) dans une complète division par classes. La seconde dissidence, mais qui touche moins l'obser­vation (la description de la nature) que la théorie à choisir (l'histoire naturelle), c'est que M. Forster croit qu'il est nécessaire d'admettre deux souches pri­mitives pour expliquer ces caractères lorsque, suivant moi (tout en regardant avec M. Forster ces caractères comme originels), il est possible et plus conforme aune véritable explication philosophique, de les regarder comme un développement de dispositions premières régulièrement déposées dans une souche. Ce qui n'est