sonne que lui-même. » Je dis avec intention une per sonne, car on pourrait avoir, comme faisant partie du sien, un autre homme qui aurait perdu sa personnalité par sa faute (qui serait esclave) ; mais il n'est pas ici question de ce droit réel.
Or il nous faut maintenant rechercher si ce concept, « ce nouveau phénomène du ciel juridique, » est une stella mirabilis (un météore s'élevant aux proportions d'une étoile de première grandeur, qui n'avait jamais été vu jusque-là, mais qui doit insensiblement décliner, peut-être pour reparaître un jour), ou si c'est simplement une étoile filante.
Avoir comme chose sienne 1 quelque objet extérieur, cela s'appelle posséder légitimement 2, et la possession est la condition de la possibilité de l'usage. Quand cette condition est conçue simplement comme physique, la possession s'appelle alors détention 3. —La détention légitime n'est pas d'ailleurs le seul moyen
(le mien] (t? meum, avec la forme substantive). En effet Je pais dire : cette personne est mon père, et cela ne signifie autre chose que le rapport qui me lie physiquement à lui en général, comme si je disais, par exemple : j'ai un père. Mais je ne puis pas dire que « je l'ai comme dos Meine [le mien]. Au contraire, quand je dis ma femme, cela signifie nn rapport particulier, c'est-à-dire un rapport juridique du possesseur à un objet (même à une personne) comme a une chose. Or la possession {physique) est la condition de la possibilité de la détention {Handhabung, manipulaUo) d'un objet comme chose, quoique, sous un autre rapport, cet objet doive être traite en même temps comme nne personne. » 1 AU dos Seine. — »Rechtlich. — » Inhabung.
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