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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/83

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esprit, sa grâce, son amour pour vous, les soins qu’elle vous rend, sa naïve tendresse pour moi, tendresse dont elle-même ne connaît pas l’étendue, tout en elle m’a inspiré, je l’avoue, l’amour le plus tendre ; je la préfère à toutes les femmes, sans cependant en connaître aucune, parce que nulle ne peut m’offrir plus de trésors réunis ensemble. Si vous y consentez, elle sera mon épouse, et à ce titre, je la respecterai comme je respecte ma mère. — Votre épouse, mon fils !… mais… Charles, songez que nous ne la connaissons