Page:Kipling - Du cran.djvu/221

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Puis il s’aperçut qu’on changeait de machine à Guldee Haut, et que le vieux Rustomjee, un Parsi, était le nouveau mécanicien, avec Numéro Quarante en main. Le jeune Ottley prit cette occasion d’aller à l’avant dire à Rustomjee en termes précis ce qu’ils pensaient de lui dans les Ateliers, où les apprentis avaient réparé les effets de sa négligence sous la forme d’un ciel de foyer tombé, résultat de l’inattention et d’un mauvais tisonnement.

Rustomjee déclara qu’il n’avait pas de chance avec les machines, et le jeune Ottley revint à sa voiture et s’endormit. Il fut réveillé par un bang, un bump, et un cri discordant, et vit sur la couchette opposée un « subaltern », lequel faisait route vers le nord avec un détachement d’une vingtaine de soldats anglais.

« Qu’est-ce qu’il y a ? dit le « subaltern ».

— Rustomjee l’a fait sauter, peut-être », dit le jeune Ottley.

Et il descendit dans l’eau, le « subaltern » sur les talons. Ils trouvèrent Rustomjee assis sur le côté de la voie, en train de panser un pied échaudé et de crier a tue-tête qu’il était un homme mort, tandis que le garde-convoi — qui