Page:Kipling - Du cran.djvu/224

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nés à la française et avec un contingent déréglé de sous-œuvre. Elle avait passé plusieurs fois par les Ateliers, et le jeune Ottley, sans avoir jamais travaillé dessus, avait beaucoup entendu parler d’elle, quoique jamais à son avantage.

« Vous pouvez me prêter quelques hommes ? finit-il par dire au « subaltern ». Alors je crois que nous la paralyserons de ce côté, et peut-être, malgré tout, qu’elle bougera. Nous allons essayer — hein ?

— Naturellement oui. Hi ! Sergent ! dit le « subaltern ». Amenez les hommes ici et faites ce que cet — officier vous dira.

— Officier ! dit à voix basse l’un des simples soldats. Je ne croyais pas m’être enrôlé pour servir sous les ordres d’un Sergent de Volontaires. Mince d’accident ! Ça m’a tout l’air que la marmite à la mère elle est cassée. Qu’est-ce que vous demandez qu’on fasse, Mister le Sergent Civil ? »

Le jeune Ottley expliqua son plan de campagne tout en ravageant le coffre à outils de Rustomjee, puis les hommes rampèrent et s’agenouillèrent et firent le levier et poussèrent et halèrent et tournèrent des clefs de soupape au