RACE TOUNGOUSE. .$ ? des Khi tan entrerent dans ce pays, et en firent la conqu6te. Les hou hat 6taient’civiliss, avaient l’usage des lettres et une forme de gouvernement r6�le. Les Mo ho du [hm :e Noir habitaient l’est de l’ancien pays de $u tchin ils s’tendirent jusqu’ la mer. Au sud ils 6talent limitrophes avec les Corens, aux- quels ils envoySrent des troupes auxiliaires contre les Chinois ; mats ils furent battus sous le r6gne de l’empereur Hian tsoung des Thang, dans la premiire moiti6 du huitilme sicle. Ils devinrent alors sujets de la Chine, et ieur pays requt une administration semblable ’h celle des autres provinces extrieures de l’empire. Cependant , l’poque de la preponderance des Phou hat, les Mo ho du fleuve Noir se soumirent h ceux-ci, et cesslrent d’obir aux Chinois. Quand les Khi tan ou Liao firent la conqute du royaume des Phou hat, ces Mo ho tom- birent sous la domination des vainqueurs. Les Khi tan eux-mmes taient une nation toungoue, de la branche appe- le Chy goei par les Chinois. La partie midionale de cette branche habitair anciennement dans le pays sim au nord du Liao toung et du fleuve IIouang �houi, nomm h present en mongol $ira tooutah. Ce peuple tut attaqu6 par les Hioung nou, et se retira dans la montagne de $ian pt, au nord du Thou ho ou Lol :han, i environ cent lieues au sud du campement de l’aile droite de la tribu mongole de Karatsin, par 4’2' 5’ de latitude nord, et 1 � aS’ de longitude orientale. Elle habitair avec les Khou nwu hi, qui taient d’une origine difi6rente des K/d tan ; ieurs mceurs et leurs usages ressemblaient h c.eux des Mo ho. Ils regardaient come une marque de faiblesse de pleurer ses parents d6- runts, et exposaient les morts str des arbres dans les montagnes. Apris trots aris, ils en recueillaient les ossements et les brfilaient, versatent du vin pour rendre le sacrifice solennel, et disaient : � Dans les mob d’hiver mangez h la clart6 du
soleil, et en tt mangez l’ombre. Quand nons allohs i la chass% faites que nous
� puissions ruer beaucoup de sangliers et de cer�s. � C’Itait un peuple sans civi- lisation, grosslet et fourbe ; ntanmoins il tenait le premier rang parmi tons les barbares. Au commencement du V � silcle, 1 Khi tan furent totalement d�aits par les (oei ( qui poss6daient le nord de la Chine), et fors de se sauver chez les Khou mou h/. Cependant ils reviurent hient6t hhiter leur ancien pays, d’ofi il faisaient do fr6quentes incursions sur le territoire chinois. Depuis l’an 440 ils se Mo ho du fleuve or. 6a5 de J.-(. Khi tan. /o de J.-C. Digitized by t
