Page:Kotzebue - Supplement au theatre choisi.djvu/232

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Lucas.

Brigite.

Brigite, pleurant.

Lucas.

Lucas.

Morgué, faut-il vous le dire, M. le pasteur ? je vous croyons plus honnête homme.

Brigite, s’essuyant les yeux avec son tablier.

Oui : c’est bien vrai ça : vela la première fois que vous nous baillez du chagrin ; et stapendant je ne le maritons pas, çartainement.

Lucas.

Est-ce que vous croyez donc que je sommes comme les gens riches ? que je ne savions pas faire le bien gratis ?

Brigite.

Est-ce que vous pensez que parce que nous sommes pauvres à présent, nous n’aimons pas à penser que nous serons itou riches un jour là-haut ? Faut ni or ni argent pour ça.

Wilhelmine, se jetant au col de Brigite.

Ô vertu ! ô mes bons, mes vrais amis ! Ne rejetez pas au moins les sentimens de ma plus vive reconnaissance.

Brigite.

Oh ! pour cela passe. J’en voulons bien : c’est le prix de la marchandise. Vous vous en allez donc ?

Wilhelmine, sanglotant.

Il le faut ; je le dois.

Erman.

Vous voulez bien, mes amis, que j’aie aussi ma